Histoires vécues (hier)/Storie vissute (ieri)


Manuscrit Guiffrey

I cenni e gli evenimenti seguenti sono stati relevati da un libro antichissimo posseduto
 da una famiglia di Bardonecchia.
Année
1333
Bardonèche chef lieu des sinque comune Beaulare, Melezet, Millaures e Rochemolles. Bardonèche se demande loup ils ons prit leures (soubriquet) parcequ'ils ont été les premiers a se randre, desous le drapau des Romains, et dans ce temps le Romain portait sur les drapaux le (loup).
Le droits de la Chatelenie ont été achetés à Grenoble nous avions tous les droits de paturage ensambles sous conditions de se retirer dans nos abitations avec le bestiaux.
1329
La jeune bergère de 16 ans repousa les Anglai chi avai envai toutte la France.
1406
Rochemolles et Beaulare se sons separees de Bardonèche, Rochemolles ne passe pas le malrif.
1445
Louis IX roi de france, a été  prisonnier en Egypte on a donne pour le racheter more 800 000 francs (date incorrecte).
1453
 6 juin on a derobé le Sinsacrement a Exilles.
1409
Le canal entre la France et L'Angleterre fu tellement gelé quil devin impraticable.
1475
Les arbres fleurissais au mois d'Octobre et l'on a fait des cerises mures le 11 novembre.
1580
Dans les payi vigniobles le vin ce vandai 3 le pot, une belle pome 2 fran, Bonne seson en blais.
1530
Leglise de Bardonnèche, a été batie du 11e siecle au bore du laque, sous le tittre de Sinte Marie de la Somption.
1445
Humbere Dauphin a donné sa principoté au roi de France a condition, que le premier fils porta le nom de Dauphin.
1526
Le 20 octobre que les abitans de St Coloban on firme la convantion avec un nomé  Coloban Romanan de Sin Gil diocèse de Nime, de perser la montagne settadire faire une gallerie de la longueur de 160 trabues pour se procurer l'eau pour les bestiaux, e les arrosages.
Les abitans, s'obliger a donnere a l'entrepreneure 2 brinte de vin, 2 emines blé, 4 emines de légumes par moi, a lui payer 5 florins monnai courante par chaque toise d'ouvrage. Lui construire, une maison, e une forge a l'entrer du trou, a lui furnire charbon e ferre, e utils huile e chandeles pour son éclairag,e transporter les materiaux. Après 8 ans la galerie fut terminée.
1620
Arnaud se separe de Bardonèche le 12 janvier. Nous étions dophimois en ce temps.
1681
A formé sa paroisse. Le curé de Bardonèche s'est réservé le droit de neuf livres a chaque année don quattre pour lui et cinques pour l'église de Bardonnèche et le droit de dire la messe le joure de S. Laurent fète patronale.
1584
Les protestants, ons mit le feu dans Bardonnèche qui a consumé  preque tout au quartier des mannes
1630
Le 22 juin on a établi S Peol fète de veu Bardonnèche a éprouvé de grand ravages par la peste qui dura du 1629 au 1631 ou l'on a établi S Roc e S Bastien fête de veu. 1630 on a anteré 774 persones. Il restiré à Bardonnèche que 292 ames vivantes. 57 couples mariés. Nous avions poure curé Orcelet Antoine du Melezet homme tres digne,  il faisait cuire le pin poure les vieux, e payé la table des malheureux.
1740
Grande disette dans nos pays nos pères sont allés acheter le blé en Morienne, l'on en donnait qu'une quarte chacun.
1714
Le 2 avril toute la cime de Bardonneche la place Sarette a passé au flammes devorantes, le feu a été donné par un enfant en bas age.
1763
Le 24 juillet autre feu a la cime de Bardonnèche, il a été donné par Marie Garcin qui voulait faire des cendres de son marit.
1733
Ver la fête de la Noél il a brulé 4 maison a Bardonnêche.
1625
1626
1627
Grande famine.
La famine a duré 3 ans, ils ont été obligé a mager j'usqu'au erbes et racines, ils sont allé acheter le blé a Chambery a 50 franc le setier. L'on changeait une sesterée de terre pare un setier de blé.
1628
Une saison abbondante le grand ménagement des vivres, après baucomp de mode, sons more de trop manger.
1847
On a mit la premiere piere de le glise de Bardonnèche le 7 septembre, la premiere est gravée des suivante lettres p.L.P.G.T. et le clocher a été bati en 1831 il coute 7000  francs e l'esglise 60 milles, tout a été fait par donation. une creance de 6000 francs. 7000 francs du burot de charité. 6000 francs du gouvernement. 500 francs de Marie Bérau 2000 francs de la confrérie. 1000 francs de la chapelle de Notre Dame de Grace.
1791
le 27 mai Hippolite Pellerin fu pendu  a Suse pour a voire tuée Terese Rochasse.
1795
Insandie au pui de Beaulare.
1823
autre insandie au pui de Beaulare.
1817
Insandie au Melezet 18 desambre.
1829
autre insandie au Melezet en septembre.
1771
18 desambre insandie a Rochemolles.
1772
17 désambre, insandie au pié de Bardonèche.
1766
Il a brulé 2 maisons à Millaures le 30 mai , au vilage du Medan.
1778
14 juin sure les 8 heures du souare, un insandie a Rochemolles.
1782
Le ruisau de la Ro, a fait des grand ravage dan Bardonèche le 17  de juillet.
1794
Les trouppes Francaise sont venues, camper sur le col de la Ro et Freius , e vollés les vaches, et les brebis quis étés sur le paturages. Il sons laisé que 2 vaches e 5 brebis a chaque particulier e fait fournir tou le neseseire poure les trouppes e bestiaus, tout a été paié avec asignaus.
1800
Les troupes autrichiennes sons, venues ocuper le paii, il y ave 692 hommes, on a dut paiere 2 francs? .
1795
Le 30 avril, les Francais on vollé a Bardonèche a la pouinte de joures , la valeure de 300,000 francs, en croix d'ore e d'agean sans comtere les linges. Le 2, 26, 27, 28 mai de la mème année, grande mortalité de soldats dan Bardonèche.
1816
Vère la fin de mai, il est tombé une si forte cantité de nege que les valanches, courrait sure les blès, l'on a ancore racolté.
1833
Le 4 septembre il a tombé 1 mètre de neige.
1815
A la fin de juillet les archives de Bardonèche ont brulées. La mème anée des enfans, se glisans, passan pré d'une closure un enfant laissé la têt et le core son ala avec le treno.
1755
Au mois d'avril Ives Jean de Bardonnèche, pris le loup chisetai introdui dan lecurie.
1817
Le seigle s'est vandu de 20 a 24 francs le sestier.
1766
Grande sécheresse, pas de pluie depui le 24 jouin jusqua 1 octobre. On a donné la benedition 8 jours consuquitif, e le 8 septambre la prosetion de Césane, est passée a Bardonèche poure aler au Charmai. Poure la pluie la méme année la prosession d'Oulx est allée a la chapelle du Monserra.
1762
A cause de la grande sécheresse Millaures e Bardonnèche, sons étés obligés dallere a l'aux a la Courbe. Touttes les communes sont allée en prosession au Charmai le 25 septembre, touttes poure la pluie.
1821
Le 2 aout a Bardonèche, a 11heure du matin dan 2 heures de temps le feu dévora 42 maisons. Une femme perdit la vie.
1840
Le 3 septambre, le masse de Ravi a été grailai 3 joures apré les semalles. Le gouvernement n'a pas fait paier la tasse.
1833
La comune de Bardonèche a fait venir une oreloge de France, qui coute 18000 francs, on a fai furnire a chaque particulier 3 javedons de blé.
1795
Le 1 avril la comune de Bardonèche a étée sacagée par les Francais, qui son passé par le col de la Ro.
1781
Le 11 février le feu a été donné a Bardonèche pare malise.
1844
Il a brulé 7 maisons a Bardonnèche Beaulare.
1735
Il a brulé 8 maisons a la Moutte.
1624
Les pommes de terre, pourisais en général, de mème 1740.
1762
Rien de nège en ivere, mème sure les plus autes montagnes.
300
Labbaie d'Oulx a étée batie sur une hauteure la meme distanse d'Eau, de Cesane, et de Bardonèche.
1665
Un insandie au Melezet qui abima la clocher e la chapelle des Carmes.
1668
Un insandie, presque general au Melezet. Lon fit le veu d'aller dire la messe le joure de S. Bartelemi et le dimanche d'apré, a notre dame, du Monte Tabor.
1606
Un terrible desastre s'est fait sentir a Rochemolles par une avalanche de neige. Il ia eut des mores, et des blésses. on a fait veu de santifiere Sinte Marensiane, S. ?
1749
Le 6 février a 2 heurs a près midi une avalanche de neige a Rochemolles qui detrui 30 maison et le clocher et n'a pas fondu de la maime saison.
1308
Observations faites par les historiens du 1308 jusquau 1819 il est arrivé les cas suivents:
89 comettes
52 hiveres très froids
13 fois neige extraordineires
15 étés de chaleurs exesives
10 fois chereté exorbitantes des danréees de touttes espeses
28 fois des orage, dont il est résulté des grands desastres
51 fois la famine
22 tramblement de terre
6 fois le fleau des sauterrelles
42 fois la peste
8 épisoties presque generale
1811
On a vut une comette grosse queue, elle nous as predi des grande guerres.
1836
Le colera a fait, des grands ravages a Marseille e en Piemont.
1822
19 Mars nous avons  vût des épies de blés.
1846
A Chanoue e a Bruseulle les ruiseaux on faits pour 300.000 frans de dega.
1736
le 24 juin le moulin de Millaures, n'a pa pu moudre a cause de la glace. A S. Pierre on n'a pas put aller à la fète a Rochemolle a cause du Malrif gelé.
1847
19 juillet le tonnerre tomba sure une maison au Sause d'Oulx et en fit brulere 18, une fille i laissai la vie.
1854
Le colera a fait de grand ravage en France et en Piemont.
1856
29 Février il a brule une maison a Millaures la plus proche, de la Combe, celle de Guiffrey André a 2 heures aprémidi.
1856
Le 28, 29, 30 mai, les ruisaux ons debordés, atel poin con a dut couper plus de 500 plantes, poure défendre le pai de Bardonèche avec laide des abitans des comunes voisines.
1856
Den le courent d'octobre comanse la percée de la grande galerie du Freius. Terminée en septembre 1872.
1859
24 octobre, il a brulé 3 maison a la montagne du Vernes.
1818
Ivere san neige.
1860
28 août il a brulé 90 maison au grand Villard..
1863
On a finit le cimitiere de Bardonèche avan on anteré au toure de leglise.
1840
Les belles vaches se vendait de 50 a 80 francs, les moutons 12 francs.
1869
Le gouverneman mit le macinato 1 cantime par kilo.
1864
Il a brulé 10 maisons a Bardonèche.
1870
11 mai on n'a volé a l'Eglise du Melezet le très S. Sacreman  et le S. Siboire, on a laisé la S.te Ostie.
1870
Le 4 septembre Napoléon 3e a été prit prisonnier a Sedan avec 40.000 hommes par les prusiens.
187
La petitte verole a fait asse de victimes dan nos communes.
1872
Au printemps leau de la Ro a anglouti 12 maison de l'autre coté du ruisau.
1881
Le 14 aout on a placé le monument a Joseph Medail.
1884
18 janvier a cause de la grande cantité de neige une avalnche venue au Devers amaux d'Exiles a amporté presque touttes les maisons, baucou de mores, tous les bestieux e linge tout perdu.
1887
A été fait le pon en ferre entre Bardonèche e Millaures.
1888
Grande abbondance de neige an general.
1889
Le 6 octobre il a brulé 43 maisons a Rochemolles. Bonne seson en fouin, mediocre en seigle, triste en pomme de terre.
1891
On a comansé le for de Bramafan.
1892
Le 31 juillet, joure de dimanche, a 3 heure de la prémidi une grande tempète, nous a completement ruiné lavoine, orge e fève. Abbondante recolte de pomme de terrre.
1893
On commance  les travaux de  l'église de Millaures. Msieur Luis Medail a mit 20 000 milles francs, poure la costruction, les trasports ont été fait par corveues. Dans le temps de la construction de l'Eglise la chapelle de S Claude servi pour touses les ofise divin.
1894
Le 1 dimanche d'octobre l'Eveque a consacré la nouvel eglise.


1895
Sono stati corretti alcuni errori ortografici nella parte scritta in italiano

Stagione normale ordinaria in raccolti
1896
Stagione umidissima, gran pena per il ritiro dei raccolti.
18 ottobre 60 centimetri di neve tutte le patate da ritirare. Diverse sono state ritirate in primavera non gelate.
1897
Un terzo di raccolto in segala, abbondante in fieno e patate. 
1898
Il 4 marzo tutti i capi famiglia si sono riuniti in banchetto per festegiare, il cinquantesimo anniversario dello statuto.
Il 19 Giugno una grande tempesta. Il torrente S. Anna ha travolto il ponte Politre.
Il 2 novembre il parroco Masset a benedetto il nuovo camposato.
Il 22 dicembre è morto il parroco Masset.
Il 9 maggio 10 cm di neve, fino a giugno, grande piogge, luglio, agosto, settembre, senza pioggia,  però moltissimo fieno e paglia ma poche patate
1899
Raccolti ordinari in tutto, epoca dei forti di Jafferau, e Foins. Siamo andati, con i muli il  10 dicembre, sulla punta del Jafferau. Pagavano L. 5 per ogni quintale di materiale e L. 3 par ogni quintale a Foens.
Il parroco Vachet del Melezet prende posesso della parrochia di Millaures il 15 gennaio in sostituzione di Masset morto 22 dicembre 1898.
1900
Annata abbondante, in segale e fieni, poche patate, molto guaste.
Natale senza neve.
Estate moto burrascosa, il 27 luglio una tempesta trasportò tutti i ponti di Rochemolles. Dal 16 agosto, non si è ritirato niente fieno fino al 27 stesso mese. Tutti i grani hanno germogliato in campagna. Grande abbondanza di vini si comprava a L 20 i 100 litri.
1901
Annata variabile, raccolti minimi, patate molto guaste, grande tempesta in agosto. Dalla parte di Bardonnecchia, i torrenti hanno trasportato bovine e ovine che erano al pascolo.
1902
Stagione molto variabile e fredda la brina il 12 luglio raccolti scarsissimi in tutto. Il bestiame a bassissimo prezzo a Millaures. 18 decessi di adulti e 2 bambini diverse madri. Il 15 agosto bruciarono 7 case a Rochemolles. 
1903
IInverno leggero, primavera freddissima. Stagione assai abbondante in fieni e granaglie, meno in patate. Bestiame molto caro, autunno leggero e bello, poca mortalità di persone.
1904
Stagione asciutta, luglio, agosto, e settembre, senza pioggia, raccolti abbondanti, in segala e fieni, poche patate, molta neve in gennaio. Il 16 dicembre Allemand Benedetto de Rochasse si è  fatto  ammazzare  da una pianta in regione Bauvoire.
1905
Inverno molto asciutto, estate e autunno, molto umidi. Raccolti assai buoni, poche patate molto guaste.
1906 Da aprile fino a ottobre, senza piogga, la segala è nata che in ottobre. Raccolti scarsi in tutto. Al principio di settembre si dichiara l’afta epizoica, le fiere sospese, bestiame a basso prezzo. La festa di S. Andrea senza neve.
1907
Bruciò una casa a Melezet il 6 gennaio alle 11 di sera. Gennaio freddissimo, pochissima neve. Primavera e estate asciutte, autunno umidissimo. Raccolti abbondanti in grani, scarsa in foraggi.
1908
Il 26 aprile 50 centimetri di neve, dovemmo aprire le strade per i missionari che cominciarono la missione l’indomani 27. Stagione assai soddisfacente in tutti i raccolti. Bestiame molto caro. Autunno con molte alluvioni. Trasportorano la presa d’acqua del gran canale a Muscecuite.
Per rifarlo dovemmo tagliare diverse piante in regione ban, l’amministrazione Comunale in lite contro il comune di Millaures. L’autorità gudiziaria in base ai nostri diritti non diede corso al processo.
1909
Stagione assai soddisfacente in raccolti. In autunno si è rifatto il muro del campo santo per allargare il piazzale della chiesa.
1910
Primavera tardiva e fredda. Le mietiture che in agosto abbondanza, di grani, e fieni, pure in patate, ma molto guaste.
1911
Inverno rgidissimo, neve in abbondanza. Primavera tardiva e fredda, estate asciutta. Abbondante in fieni, ordinaria in granaglie, poche patate. Il 27 dicembre un’enorme frana, che asportò il tetto di 2 case vicino  alla chiesa. Il 29 dello stesso mese, un’altra frana nel rio del forno, sempre a Rochemolles
1912
Il 6 genaio, una frana a Rochemolles, nel rusello del forno che dannegiò due case. Il governo diedo loro un sussidio di 1200 L. Il 25 giugno bruciarono 2 case alla montagna Orres, quelle di Guiffre Matteo fu Massimino, e quella degli eredi di Medail Augusto.
Nel meso di ottobre bruciarono pure 2 case a Roieres.
In novembre bruciarono 3 case a Beaulard.
In novembr, venne pure tutto distrutto il fabricato della centrale elettrica di Bardonecchia. I danni valutati in 2 milioni.
Stagione freddissima quasi senza calore in luglio e agosto.
Poco raccolto in generale.
1913
Stagione ordinaria in clima e raccolti. Nulla da notare.
1914
Stagione come il 1913.
Lo scrivente in maggio 1913 fece fare la volta dela stalla Borgata Prerichard N. 13.
I muratori sono di San Colombano. Si pagano L. 2,50 la giornata, i mattoni a L. 32 l mille resi a Bardonecchia. La calce L. 0,95 al miriagramma. Il pilastro viene da Borgone, mi costò 60 lire.

Guiffrey Celestino fu Pietro Giuseppe
1915
La guerra scoppiò il 24 maggio contro l'Austria la Germania e la Turchia. Sono alleati, a battersi contro le sopra nominate, Francia, Inghilterra,, Prussia, Italia, e Belgio. Le derrate cominciarono andare alte di prezzo. Le bovine si pagano fino a (400) lire, i muli (1500), gli asini (100). Comincia la mobilitazione in maggio, in ottobre sono i 23 classe sotto le armi.
Stagione abbondante in foraggi e avena, ordinaria in segala.
1916
vedi
nella pagina

1921
Continua la guerra, il governo requisisce bovine, il 10/100 muli e cavalli. Le bovine ammotano fino (800) lire si continua a chiedere classi  sotto le armi. Le derrate sono sempre più care. Stagione buona in foraggi, abbondante in granaglie, mediocre in patate. La segala si vende a L. 40 al quintale, le patate a 50 lire al quintale.
1917

Persiste la guerra, il governo  dovette mettere tutta la popolazione civile alla tessera. Ogni individuo ha che un mezzo chilogramma di riso al mese, altrettanto di pasta. Ha requisito le patate, la segala, il fieno, lasciò solo a macinare, con speciale tessera, kilogrammi 15 di segala per persona al mese. Paga la segala a L. 50 il quintale, le patate L. 50, il fieno da 9 a 10 lire il quintale. Le bovine che continua a requisire le paga a L. 28-30-32 al miriagrammo vive, una bovina sulla fiera vale (1500) lire, una mula (2000) lire, una pecora da (120) a (150) lire, la carne  macellata di maiale si vende 50 lire al miria, un paio di scarpe costa L. 60
Stagione abbondante in tutto.
1918
Persistono le ostlità, si può dire sai una guerra di sterminio, il nemico prese un numero considerevole di prigionieri ai quali fa patire la fame. Il nemico lotta con tutti i mezzi illeciti, gas asfisante. Di ogni guerra, l'Iitalia dopo la fine di ottobre dell’anno precedente, essendo stata tradita, e da Caporetto ha dovuto ritirarsi oltre il Piave. Ora ricacciano gli Austriaci e verso la fine di ottobre di quest’anno gli Italiani entrano a Trieste e a Trento acclamati della popolazione. Il quattro novembre si firmò l’armistizio fra tutte le potenze belligeranti e si formò a Parigi un comitato di diversi plenipotenziari per ogni stato. Devono essere rappresentati (venticinque stati) per discutere i trattati di pace che si firmerà che nel corrente dell’anno venturo.
Durante i tre anni di guerra, deerate e bestiame tutto salì a un prezzo elevatissimo, mi contenterò a citare i prezzi dll'anno 1918 che sono sempre andati progredendo, fino a raggiungere i prezzi seguenti. Bovine dai 2 ai 4 anni si vendono da lire 1400 a 2000. Causa la requisizione del governo obbligando i proprietari a fornire un decimo del contingente di bovine del comune e così due volte all'anno, il comune è arrivato a fornire 220 capi bovini fino alla fine di quest'anno, l'amministrazione comunale la quale era in capo ne faceva fornire ai particolari per turno, sempre tenedo conto dei maggiori posessori di bovine fino che si è raggiunto al settimo decimo che monta al numero sopra citato. I muli pure requisiti del governo  hanno raggiunti i prezzi seguenti, muli e mule di 3 ai 6 anni valgono da 4 6 milla lire, gli asini si vendono sino a 1500 lire, le pecore con l'agnello 180 lire, i montoni 200 lire, le galline 15 lire, la carne di maiale si paga 60 lire il miriagramma, i maiali da allevamento da 3 a 4 mesi si pagano 200 lire.
Passiamo alle derrate. La segala che il governo ha pure requisito lasciandone che 15 kilogrammmi al mese per persona, (???) vende 50 lire al quintale, il frumento 60 lire al quintale, l’avena sino a 100 lire, pure le fave e l'orzo, le patate si vendono pure 100 lire al quintale.
Si paga la pasta a L 1.10 al kilo, il riso L. 1,40 ,la meliga L. 0,60 a kilo, la carne di bue o vacha L. 10 a kilo, il merluzzo a L. 16 a kilo, il burro L. 15 al kilogrammo, le uova L. 1 l'uno.
Il cuoio da scarpe e vacchetta, il cuoio L. 28 kilo  e la vacchetta L. 36 al kilo, i chiodi da scarpe e (??) L. 15 al kilo. Se la lana si paga a L. 10 il kilo immaginatevi il prezzo dei tessuti. Il prezzo del vino al minuto è ora al bel prezzo di L. 2,20 al litro e L. 180 al l'ettolitro all'ingrosso.
La stagione de 1918 è scarissima in foraggi, assai abbondante in grano e segala, mediocre in avena e patate. Alla fine di quest'anno si propaga una malattia in tutto l'inverno della febbre spagnola che fece molte vittime principalmente nelle cità. Si presume che siano morte più di febbre che della guerra, mi riservo l'anno venturo di scrivere della pace, e come finì l’epidemia.
Per quest'anno nul’altro da segnalare.
1919
Stagione scarssima in tutto cioè foraggi e cereali
Stagione secca grazie ai lavori dei costruzione del canale per la forza idraulica che prende dalla montagna (plan) e viene sboccare sopra la montagna Ores che dà lavoro a quasi tutti gli uomini di Millaures. La giornata varia dalle 15 alla 20 lire al giorno. Il frumento vale 100 lire il quintale, la segala L 90. Le fave 100., l’avena 100 lire al quintale. Le patate de L 115 a 120 al quintale.
Il burro si vende a L. 20 il kilogramma, il latte 1.50 il litro. Le uova da L. 8 a 10 la dozzina. La carne di vacca L. 8 al kilo e quella di maiale a L. 19. Il vino si paga 300 lire a l’ettolitro all'ingrosso e nelle cantine a L.3.40 al litro
Il bestiame è molto caro, le bovine si vendono da L. 1000 a L. 1500 i vitelli da latte 200 lire i montoni 200 lire.
Fenomeni
grande abbondanza di cicale
grande abbondanza di neve nell’inverno
1920
Stagione scarissima in granaglie più abbondante della precedente in fieno e patate senza pioggia da giugno a settembre.
Prezzi dei cereali sono i seguenti: frumento L. 1,50, segale L. 1,20, fave L. 30, avena L. 1,60, patate 1,40.
Il burro si vende L. 20 al kilo, le uova 1,10 la dozzina, la carne di vacca L. 11, quella di maiale L. 12 al kilo. Il vino si paga all'ingrosso L. 350 a l'ettolitro e L. 4,40 al litro nelle cantine.
Le bovine si vendono dalle 2000 lire alle 3000, i vitelli da latte 400 lire, le pecore e i montoni L. 300 per capo. Le stoffe sono poi a prezzi enormi, una camicia  da uomo si vende 30 lire, le scarpe 100 lires il paio.
Le mule dai 3 ai 7 anni si pagano fino alle 7 a 8 mille lire.
La giornata degli operai varia sempre dalle 15 a 22 lire le otto ore di lavoro.
Tutto quanto riportò la guerra europea, oltre che si nota una grande controversia fra partiti fra liberali e popolari e i socialisti. La nostra moneta è molto deprezzata, il cambio per la moneta francese è di lire 175 per %. Scopieri continui frequenti rivoluzioni dei socialisti.
Fenomeni
Il giorno 24 settmbre grande alluvione danni enormi ai lavori idraulici furono asportati tutti i ponti da Bardonecchia ad Oulx  espartato il ponte  in ferro che comunica dalla provinciale a Bardonecchia. Grandissimia abbondanza di cavallette che danneggiano gran parte del fieno.
1921
L'anno 1921 è stata una annata molto asciutta, nell'estate poca umidità. Dal 24 agosto non si è veduta pioggia sino al 19 gennaio 1922, che è venuta 20 centimetri de neve. Si vedono quasi tutte le fontane dei villaggi asciutte, eccetto quella del (Prerichard) e Rivaux, che anche in piccola quantità alimentano tutta la borgata Fresinet. I villaggi, Gleise e Rochasse vanno a Lechialie (l’Eciarìe) e Ochai (u Ciai)  e quelli del Rochas vannot al Laset (l’Uzè).
Il raccolto è stato molto inferiore dell’anno scorso in segala e grani primaverili, e patate. Fieno al di sotto della media, le derrate, i cordami, i metalli, il bestiame tutto al prezzo de 1921. La giornata hanno un poco ribassato. Il cambio tra la Francia e l'Italia é del 190 per %.

Disgrazie e fenomeni
Il giorno 3 dicembre si sviluppò un incendio nel villagio Villard comune di Beaulard cagionato da una stufa. Bruciarono completamente 12 case e 10 famiglie sul lastrico. Anno raccolto molto danaro dai comuni vicini.
Anche quest'anno le cavallette furono enormi e fecero pure un gran danno.
Si constatò  pure, nelle città d'Italia, molte rivolte tra fasciti e socialisti, ci sono molti delitti e ruberie, aggressioni  causa della disoccupazione enorme.
Manca la forza electtrica per le ferrovie causa la grande siccità.
1922 La prima settimana di gennaio bruciarono 5 case a Beaulard. Il fuoco fu cagionato da una mina, la miccia andò nella paglia di un solaio.
Anche quest'anno raccolti scarsissimi per la sicità, danni enormi dalle cavalette, tanto nei raccolti quanto sui pascoli. Il bestiame, le derrate, tutte le mercanzie manufatturate sono tutte al prezzo degli anni precedenti. Inverno leggero.
1923
Raccolto ordinario in fieno, scarso in avena, orzo, fave, abbondante in segola e patate. Le cavallette continuano la lora opera devastatrice. I prezzi del bestiame sono più elevati dell’anno precedente, il costo della vita, anche più elevato su qualunque genere. In quell'anno entrò in potere il governo facista, con a capo Benito Mussolini che votò imposte esagerate su tutte le industrie e tutti i commerci. In quest'anno comincia a funzionare il canale per la forza idraulica che parte dalle grange Plan. 
(1)
Fatto da notare nel 1916 l’otto gennaio, i proprietari delle frazioni Fresinet, comperarono, dai singuli proprietari, l'intera regione Prelan per pascolo, pagando ad ogni proprietato il numero delle “trousse” consegnate di L. 6 ogni “trousse” però solo l’erba e il fondo rimaneva al proprietario per la boschività. I proprietari delle borgate Gleises erano pure venditori, lasciarono ai proprietari acquirenti pascolare fino al 12 luglio1922. Detto giorno, andarono con le loro bovine a pascolare sui prati aquistati, e pascolarono per 15 giorni consecutivi non solo sui prati ma estendosi per tutti i pascoli comunali circonstanti. I proprietari acquirenti denunciarono, alla pretura di Susa, i trasgressori, la causa penale per pascolo abbusivo segnerò l'anno venturo come andò a finire la questione. 
1924
La vertenza tra frazione Gleises e Fresinet venne definita il due febbraio lasciando ai proprietari Gleises la libertà del pascolo in regione Prelan sopra il viottolo che passa sopra la proprietà del prato Andriou e che traversa metà Prelan. Loro è concesso il pascolo con le sole bovine dal 1 luglio a tutto l’11 dello stesso mese,  liquidando le spese che montarono a cica tre mila lire, due terzi per i frazionisti Gleises e un terzo per i frazionisti Fresinet.
Primavera precoce, piogge tardive in estate e molte feconde. Raccolti fieno soddisfacente, segala abbondante, grani primaverili, mediocri, patate abbondantissime. Il prezzo del bestiame in generale è aumentato, dai prezzi degli anni precedenti del dopo la guerra, come pure tutte le derrate allimentari, sono più care dell’anno precedente. Siamo sempre sotto il regime fascista, che ha imposto tasse esagerate. Abbiamo l'imposta sul reddito agricolo che ammonta al doppio dell'imposta erariale. Il comune ha dovuto tassare lire 5 per tenere un cane, lire 10 per un mulo, le bovine pagano L. 15 a l'anno, le ovine L. 3, le capre L. 20 d'imposta comunale.
Nessun avvenimento straordinario. Fino al 31 dicembre senza neve.
1925
Stagione molto mediocre in raccolto di tutti i prodotti, stagione molto asciutta. Pochissima neve alla fine dell'anno. In agosto viene traslocato il signor Parroco don Perron, andando priore al Monceniso il quale aveva surrogato (sostituito) Don Vachet de Melezet nel 1909. Il Don Perron fu surrogato (sostituito) dal Don Gattiglio il 6 settembre 1925. Nativo della Novalesa non è molto simpatico. Nulla altro da notare. 
1926
Annata abbondante in grano, mediocre in fieno e scarsissima in patate, senza una goccia di pioggia da luglio fino a ottobre. Le segale seminatehanno solamente germogliato in ottobre, molte dovranno essere riseminate in primavera. In maggio venne sciolto tutto il consiglio comunale a l’amministrazione del comune venne esercitato dal Podestà Signor Ragionere Alemanno per i quattro comuni Bardonecchia, Melezet, Millaures e Rochemolles. Lasciando in ogni comune, uno facente funzioni dello stato civile. Questo tutto opera del governo fascita, sempre capo S. Benito Mussolini. Il giorno 31 ottobre dovemmo registrare, causa le pioggie torreziale di tutto il mese di ottobre, una enorme frana partita dalla regione Cro causa la piena del canale, frana che inghiottì tutta la regione Cro coprendo di un certo spessore di detriti una considerevole estensione in regione Closes trasportandone 700 metri cubi intorno alla casa di Allemand Augusto vicino alla provinciale in regione Serlambert. I danni sono valuatati a una decina di mille lire.
1927
Stagione soddisfacente in raccolti. Le derrate allo stesso prezzo degli anni precedenti, come pure le bovine sono allo stesso prezzo. Nulla di anormale da segnalare. 
1928
Tutto é come gli anni precedenti, continuano i lavori della grande diga di Rochemolles. 
1929
Stagione ordinaria in raccolti. Bestiame mantiene i prezzi degli anni precedenti. Nulla da segnalare.
1930
Raccolto abbondante in fieno e paglia, mediocre in segala e patate. Le bovine mantegano il loro prezzo. Sono diminuite di prezzo le bovine, hanno aumentato le imposte
1931
Stagione scarsissima in tutto, fieno e segala un terzo degli anni precedenti abbondantissima in patate. Le bovine si sono vendute a prezzi basissimi, una vacca che si vendeva gli anni precedenti 2000 lire è scesa a 1200, le pecore la metà degli anni precedenti. Le derrate mantegono i loro prezzi, le giornate che erano a L. 2,20 a l'ora sono ora a L. 1,50 a l'ora. Nel corrento di quest'anno si è ultimata la grande diga Rochemolles. Giugno, luglio e agosto senza pioggia. Il 26 gennaio è sucessa una grande disgrazia alle grange  Picro. Un battaglione di Alpini accampati alle grange Fons. Nel loro ritorno causa dell'enorme neve venero travolti dalle valanghe. E in nr. 22 tra soldati e graduati, rimasero sepolti sotto la neve, malgrado le ricerche  gran parte vennero ritrovati che in marzo. Al luogo del sinistro venne posta una lapide in memoria.
Il 20 ottobre vennero iniziati i lavori per la posa di tubi par l’acqua potabile, a partire dalla diramazione antica delle condotte di acqua dalle borgate Prerichard, Baraban, e Blac, una condotta di circa di circa 500 metri con le loro vasche cioè una ogni borgata. Tutto il materiale fornito dal comune, la mano d'opera gratuita fornita dagli interessati con l’assisistenza di un geometra, a spese del comune. Si dovette sospendere i lavoratori verso la fine di novembre per il gelo, si ultimeranno in primavera. Il prefetto di Torino ci mandò una lettera di encomio per l'opera gratuita prestata. Si dovette trasportare tutto il materiale da Bardonecchia a basto, cioè tubi, cemento, sabbia, ghiaia, mattoni, tavole, con i soli muli degli interesati. Siamo al principio di 1931 e non abbiamo ancora quasi veduto la neve.
1932
Stagione ordinaria in raccolti, primavera precoce. Si fece l'impianto della luce elettrica a spese del comune.
1933
Stagione abbondante in granaglie, scarsissima in fieni e patate, estate caldissima. Il 12 novembre in 24 ore venne un metro di neve, e per la St Andrea era in parate sciolta, la terra non gelata al 3 novembre, bovine  e ovine sono instabili.
1934
Inverno rigidissimo, freddi intensi, in gennaio cadde un metro di neve in una sola volta, e cadde di nuovo un metro al principio di marzo. Calcolando altre piccole nevicate, nell'inverno si calcolò in tutto 5 metri  di neve. Si cominciò solo a lavorare in campagna che verso il 15 aprile. Le segale sono quasi tutte marcite, in diversi luoghi si dovette riseminare. Le derrate cominciano a diminuire di prezzo, le gioranate da 1,5 a 1,60 a l'ora. Il bestiame in genere è molto ribassato, una bella bovina si vende da 700 a 800 lire, una bella pecora da 40 a 50 lire, il burro L. 8 al kilogrammo.
1935
Stagione assai buona in cereali, abbondante in patate, scarsa in fieno, il  bestiame a metà prezzo dell'anno precedente. In ottobre si iniziò la guerra in Africa Orientale, 52 stati misero le sanzioni economiche contro l'Italia. L'estate assai piovosa, e pure l'autunno. Al principio di novembre venne la neve che rimanse,  le pecore sono a la stalla d’allora a Natale. Il terreno é coperto di 2 metri di neve. Dal 7 maggio al 28 Giugno ho fatto la casa del Ores con due muratori di San Colombano cioè Jouanas Michele e Lamber Onorato.
1936
Inverno rigidissimo cioè neve, in tutto l'inverno ne caddero  circa 8 metri di neve, le biade  completamente rase al suolo. Il 5 maggio le truppe Italiane giunsero a Adis Abeba,  Il Negus fuggì, il Marescialo Badoglio prese posseso della capitale con le sue truppe. Vinse la guerra con 100 000 uomini  di truppa e altre tanto operai, per fare strade, e il giorno 8 maggio Mussolini convocò il gran consiglio, e il consiglio dei ministri e proclamò l'Etopia annessa all'Italia e Vittorio  Emanuele II l'imperatore dell'Africa Orientale, e tutti i sui successori.
Il 9 giugno la nostra chiesa parrocchiale fu chiusa al culto dall'autorità del genio  civile, per filure alla volta, e al principio di novembre s’iniziarono i lavori di restauro, le spese furono raccolte date dai parrocchiani, che si sono ammontate a circa 15000 lire, si sono messe 5 chiavi traversali e longitudinali e tutto il trasporto del materiale fu eseguito dai proprietari della parrocchia, più di 30 metri cubi de calcestruzzo fu messo per rinforzare le fondamenta.
Per la festa di Sant’Andrea si é riaperta la chiesa al culto. I lavori di decoro furono rimandati alla primavera de l937.
Stagione abbondanti in fieno, scarsissima in granaglie e patate. Autunno bello, abbiamo le prime nevicate che verso la fine di novembre.
1937
A gennaio pochissima neve e pure in febbraio temperatura non sottto 10 sotto zero. Marze grandi e abbondanti nevicate.
Stagione ordinaria in tutti i raccolti sempre aumenti di prezzi delle derrate.
1938
Stagione scarsissima in cereali, grandissima siccità, sempre aumento di tutto, abbondante nevicate.
1939
Inverno con molta neve, estate umidissima, molto fieno restò in campagna causa le grandi pioggie, molti grani hanno germogliato in campagna. I prezzi sono tutti altissimi. Le mule sono da 4 a 5 mila lire, le vacche da 1500 a 2000, le pecore 200 lire. Il pane a 2,30, la pasta 3,60, la carne a 14 lire al kg, il grano a 150 il quintale, la segala 130, l’orzo 200, le scarpe da uomo 140 lire. Del vestiariao é esagerato un vestito da 400 a 500 lire. In quest'anno  vi fu una guerra tra Russia e Finlandia.
1940
Inverno quasi senza neve e rigido, primavera precoce. In marzo finì la guerra con la Finlandia e la Russia con un concordato di pace.
La Germania dichiarò la guerra alla Francia in pochi mesi andò a Parigi, che al principio del 41, Parigi é ancora occupata dai soldati Tedeschi. 11 giugno l'Italia dichiarò guerra alla Francia, combattendo su tutto il fronte francese,  alleata con la Germania. Gli Italiani hanno occupato Braman fino a Modane ancora occupato dai soldati italiani al pricipio del 41.
I Francesi vedendosi battuti dei Tedeschi che già occupavano Parigi, e gli Italiani che battevano sulle Alpi. Il generalissimo Pétin che prese il comando dell’esercito francese, e capo della Francia domandò l’armistizio alla Germania e all'Italia il 24 giugno. In soli 13 giorni di combattimenti l'Italia ebbe molti uomini fuori  combattimento, gran parte èer i piedi gelati, che in quella stagione sulle Alpi la temperatura discese fino al 15 gradi sotto zero. Al principio di giugno il ministro della guerra ordinò lo sfollamento della popolazione fino a Salabertand e tutta la comba di Cesana. Il governo acquiqustò tutte le bovine pagandole lire 45 a 50 al miria peso vivo e le pecore a lire 126 per capo.
Per lo sfollamento siamo partiti in diversi con i muli e carretti  carichi di viveri e vestiaro, la mattina del 13 giugno. La prima notte abbiamo pernottato a Bussoleno. Il giorno 14 ripartimmo alle ore 6 camminando tutta la giornata con la pioggia e pernottando ad Alpignano. Il giorno 15 ripartimmo  alle ore 6 a giungemmo a Druento alle ore 9. Ove mettemmo i nostri muli in noleggio dai contadini e noi lavorammo alla giornata. Di tutti gli sfollati ciascuno andava dove avevano parenti o conoscenti, chi non sapeva dove andare, il comune ha provveduto a mandarli in un campo di concentramento a spese del comune. Tutti dovettero abbandonare le loro case e tutti raccolti pendenti. In soli pochi giorni di combattimento molte bombe dei Francesi esplosero su Bardonecchia, causando incendi e danneggiando diverse case compresa la chiesa. A Millaures non si é verificato nessun danno, solo diversi racolti rovinati dai muli e soldati accampai, che venero pagati dal governo.
Il giorno 24 giugno la Francia chiese l’amistizio alla Germania e all’Italia. L'Italia occupò diversi comuni della Francia (Savoia) e la Germania occupò Parigi, che occupano ancora alla fine del 1940. Il 1 luglio tutti siamo ritornati alle nostre case dopo 20 giorni di sfollamento senza bestiame. Poco per volta, il governo ha provveduto a procurare i bovini e ovine pagandole più care. Al principio di agosto chi più chi meno tutti avevano bestiame.
Il governo ha dovuto mettere tutti i generi alimentari alla tessera per mezzo della carta annonaria obbligando tutti i produttori e detentori di derrate a consegnare agli amassi , e per mezzo dei sindacati distribuito ai consumatori a prezzi molto elevati. La pasta 4 L. al kg, riso 3 L., meliga 1,8, carne L. 1? zucchero 12 L. Caffé non se ne vede più da tutto il 1940, il pane L. 2,24. Per un paio di scarpe 200 lire. Un vestito costa 500 lire. e malgrado i prezzi elevati, tutto é scarso. I nostri prodotti si vendono cari. Il grano L. 160, il quintale segala 130, orzo, fave 200 L., patate 120, le uova L. 13 la dozzina, il burro 24 lire al kg, il latte L. 1,40 al litro, le bovine 3000 lire, le pecore 300 lire. I muli da 6000 a 8000 lire.
Tutti i raccolti della stagione sono stati abbondanti.
Dopo l'amistizio con la Francia, la Germania e l'Italia dichiarano guerra ll'Inghilterra e in novembre l'Italia dichiarò guerra alla Grecia, guerra che dura ora fine del 1940 che non mi dilungo di più ne parlerà la storia.
1941
Siamo al fine del 1941 e non abbiamo veduto una nevicata, polvere nelle strade, si gioca alle boccie al 1o Gennaio. Il massimo del freddo 10 gradi sotto zero. Novembre e dicembre giornate splendide. Luglio, agosto e settembre senza pioggia. Segala raccolto mediocre, fave, orzo, avena raccolto molto scarso. Patate mezzo raccolto.
Continua la guerra, Italia, Germania Romania e altri piccoli stati si battono contro la Russia e l’Inghilterra dopo avere conquistato la Grecia, non si battano  per conquista ma per battere il comunismo che minaccia d'impadronirsi di tutta l'Europa. Il Giappone ha pure dichiarato guerra all'America e all'Inghilterra ora alla fine del 1941 il Giappone ha conquistato quasi tutte le isole delle Filippine, nelle Indie e decimato il naviglio americano. Quella guerra si può dire mondiale porta una scarsità enorme in tutto, e prezzi esorbitanti, tutti gli stati sono alla tessera di tutto. Pane 250 grammi a testa al giorno, carne 75 grammi alla settimana, riso 250 grammi al mese, pasta 1 kg al mese, farina di grano turco non sene trova, olio 100 grammi al mese, burro 100 grammi a la settimana pure tutti i?, di vestario, e scarpe sono tesserati. Il governo fascista fa consegnare tutti i cereali all’ ammasso a Ulzio, lasciando per fabbisogno 221 kilogrammi di segala per persona fino al nuovo raccolto del 1942, fave, orzo, avena solo una piccola quantita per i muli, proibitissimo dare farina alle bovine. Non si può macinare nessun cereale senza la tessera, di quanto sono autorizzati a macinare. Pure le patate sono requisie, ne lasciano per il consumo famigliare 60 kg a testa fino al nuovo raccolto e per semina poco. Per accertarsi se le consegne sono giuste, agenti passano nelle case e se ne trovano di più, lo sequestrano e si deve consegnare all’ammasso .
Ecco i prezzi attuali.
Le mule si vendono per capo da 8000 a 1200 lire. Le vacche da 3000 a 5000 lire,  i vitelli da latte di 15 giorni 500 lire. Una pecora vale 400 lire, gli agnelli da latte 12 lire al kilo vivi. I maiali lattonzoli 200 lire, le galline 28 lire al kilo, lo stesso dei conigli, le uova 26 lire la dozzina, il burro 28 lire al kilo, le patate L. 1,25 al kg. Si paga il pane L. 2.3 al kg la pasta 3,80, il riso da 2,70 a 3 lire, l'olio 18 lire al kilo, lo zucchero 8.5 al kg. Il caffè è completamente scomparso in commercio, si bruciano cereali per sostituire il caffè vi sono surrogati a prezzi esagerati, in generale i coloniali non esitono più. La carne bovina e suina e ovina a 20 lire al kg. La segala vale 150 lire al quintale, la paglia 20. La legna da ardere 30 lire al quintale, il legnami da costruzione 400 lire il metro cubo.
Il 1 giugno morì il nostro parroco Don Gattiglio Gian Battista, di Novalesa parroco a Millaures dal settembre 1927 successore di Perron Giuseppe del Jouvenau. L'ultima domenica di agosto fece la sua entrata a prendere posesso della parocchia  Don Viffrendo di Venaus.
1942
Siamo al 25 gennaio. La prima nevicata che vediamo nel’ inverno. Freddo dal 15 novembre al 15 febbraio sempre sotto zero, qualche giornata pasò i 20 gradi di freddo. Persite il freddo.
Il 17 febbraio dovemmo consegnare tutto il rame. Lo pagaro  al kilog escluso tutto il ferro che toglievano dai recipienti, lo pagarono L 0,30 al kilg. Ne lasciarono 3 klgmi per ogni bovina, e  3 klgmi ogni 5 pecore e klgmi per ogni famiglia.
In settembre si procedette a una seconda (???) del rame dovendo consegnarlo tutto. Sempre la tessera su tutti i cereali. Lasciarono che 12 kilogrammi di segala al mese per persona, un quintale di avena per la bestia (il mulo). Nulla per le bovine 150 kili di patate per persona all'anno. La segala a L. 190 al quintale, le patate a L. 0,75 al kilogrammo. Chi era sorpreso a non consegnare il giusto  aveva delle grosse multe e la prigione.
Si permetteva la macellazione dei  suini  per uso famigliare con obbligo di consegnare un quarto all’ammasso le famiglie meno di 6 persone e le famiglie da 6 in più 4 kilogrammi di lardo che veniva pagato lire 12 il kilogramma.
Tutti i generi sono allla tessera, i non produttori hanno 250 grammi di pane a testa il giorno a L. 2,60 al kilogrammo. Il riso 1 kilogramo e 600 a lire 2,80 pasta 800 grammi al mese a L. 3.20, zucchero 500 grammi al mese a L. 8 al kilogrammo, l'olio 100 grammi al meso, il burro 300 grammi al mese, lardo sapone tutto alla tessera e pochissimo. Hanno ordinato di portare tutto il latte all’ammasso a L. 2,30 al litro. Ne danno che un quarto di litro per persona a L. 2,50 al litro. La carne 75 grammi per persona a la settimana da L. 25 a 30 il kilogrammo. Non si può vendere nè una bovina nè una pecora senza passare all’ammasso. Però si possono vendere i  nostri prodotti mezzo del mercato nero. Vendiamo la segala L. 400 al quintale, orzo, avena , patate 400 lire al quintale, il burro 80 lire al kilogrammo, la toma 35, le uova a 4 lire l'uno. Le bovine da 3000 a 4000 l'una, un mulo o mula da 12000 a 15000 lire, le pecore da 500 a 800 lire l'una, una gallina e un coniglio 60 lire al kilogramma.
Siamo sempre in pieno stato di guerra. Ci sono sotto le armi dalla classe 1906 alla classe 1923.
America e Inghilterra fanno continue incursioni sulle cità Italiane. Su Genova in ottobre, più  di 800 tra morti e feriti 300 feri morti in una sola notte in un solo rifugio abbatendo al solo al suolo più di 300 edifici. Su Torino le notti de 8 e 9 Dicembre circa 500 morti e altrettanti feriti. Lanciarono bombe incendiarie, su fabbriche e edifici, ospedali. Dappertutto dove potevano fare più danno pure incursioni su Milano, Firenze, Napoli, Palermo, case hanno danni incalcolabili, si calcola che per rendere Torino allo stato che era al principio del 1942  occorreranno 50 anni.
L’anata 1942 è stata molto triste in tutto, non si è visto pioggia da maggio fino a ottobre. In aprile è andato via  ammalato Don Viffredo. Il 20 settembre fece la sua entrata in parrocchia Don Massimino Brunatto nativo di Rubiana. 
1943
Stagione secca, da maggio, non abbiamo avuto una goccia di pioggia fino al 25 agosto,  in settembre piogge dirotte. Raccolto assai buono in segala e frumento, e patate, scarisissimo in fieno, avena, orzo e fave. Siamo alal fine di settembre tutto è tesserato dobbiamo consegnare tutti i cereali, ci lasciamo 176 kilogrami di segala per persona e 80 kilogrami di patate per tutta l’annata il sopra più  si deve portare all’ammasso. La segala la pagano 176 lire al quintale, le patate 75 centesimi al kilogrammo. Al mecato nero cioè tra privati, la segala si paga fino a 500 lire al quintale, le patate 4 lire al kilogrammo, le uova 4 lire l'uno, le galline 100 lire l'una,  i pollastrini 60 lire al kilo. I prezzi del bestiame sone esagerati, una mula sotto i 6 anni da 25 a 30 milla lire, una bovina da latte da 5 a 6 milla lire, una pecora non meno  di mille lire. I suini  d’allevamento 60 lire a kilo vivi.
Al principio di luglio gli Inglesi e gli Americani hanno sbarcato in Siciglia. Al 25 luglio Vittorio Emmanuele fece dare la sua divisione  al Duce, e incaricò il generale Badoglio di formare un governo liberale, e Badoglio capo del governo liberale. Al principio di settembre Badoglio vedendo che le truppe inglesi e americane erano in numero speriore alle nostre, e che avevano sbarcato in Calabria chiese l'armitizio senza condizione all’Inghilterra, facendo mettere in prigione il Duce.
Il 10 settembre i Tedeschi occuparano tutta l'Italia senza trovare resistenza dalle nostre truppe. Ecetto che i nostri soldati il 10 settembre fecero saltare la galleria del Freius per una lunghezza di 200 metri per  impedire i trasporti dei Tedeschi, ora fanno lavorare per sgombrare e riattivare la linea. Siamo sotto gli ordini dei Tedeschi che ci hanno messo la legge marziale. Alle ore 10 di sera non si deve vedere una persona nelle strade e alle 9 non si deve vedere il minomo filo di luce alla finestre, i trasgressori delle dette disposizioni, devono passare alle armi.
Parte dei soldati che erano sotto le armi hanno fuggito a casa e parte sono come prigioneri dei Tedeschi, si mandano lavorare in Germania. Di quelli che non si sono resi ai Tedeschi formano squadre di ribelli che fanno saltare i ponti per tagliare le linea ferroviara, per impedire ai tedesch, di esportare le nostre merci in Germania. Il 10 novembre gli Americani vennero su Modane con numero consideravole di aeroplani sganciando centinaia di bombe incendiarie, in modo che in meno di 10 minuti Modane Gare, e tutta la stazione fu completamente rasa al suolo, e pure molte case di Modane Ville facendo un numero consideravole di vittime. Ora alla fine del 43 sono poche le case abitate a Modane e tutta la popolazione sfollata. A Torino continuano le incursioni da parte degli Anglo Americani abbatendo case e facendo molte vittime di borghesi. Il re Vittorio Emanuele e il generale Badoglio sono nell’Italia meridionale che combattano con le loro truppe a fianco degli Inglesi e Americani contro i Gemanici che occupano l'Italia settentrionale. In tutta l'Europa i viveri sono molto scarsi, tutto alla tessera. Il sale 100 grammi al mese per persona, il tabacco 40 grammi alla settimana, il pane 250 grammi al giorno per persona a L. 2,30. Il riso un kilogrammo al mese L. 3,80, la pasta 800 grammi al mese a L. 3,50, carne 100 grammi ogni 15 giorni a L. 40 al kilogrammo, olio 100 grammi ogni due mesi. La verdura a prezzi esagerati, un cavalo vale 7 lire, le patate 4 lire al kilogramma, farina di grano turco non si vede più. Di segala ne lasciano che 160 kilogrammi all’anno per persona, il sopra più deve essere consegnato all’ammasso a L. 200 al quintale. I suini che si macellano per uso famigliare, si deve consegnare all’ammasso, una percentuale di lardo e un cosciotto. Ogni 5 o 6 mesi ogni proprietario di bovini e ovini devono consegnare all’ammasso il 30 per cento del peso vivo del bestiame. Le bovine a L. 5 al kilo, le ovine a lire 4 al kilogrammo, gli agnelli a L. 8. Il latte riquisito a L. 3 al litro, solo ai vecchi e bambini 25 grammi per personna e pure al produttore. Dopo avere citato tutti i prezzi del governo, citiamo i prezzi del mercato nero cioè tutto cio che vende, che non è tesserato. Una bovina da latte vale da 8 a 10 mila lire. Una mula sotto i 10 anni da 20, 25 mila lire, una pecora sopra le mille lire, una gallina da 60 a 70 lire l kilo, un suino da allevemento 60 lire al kilo, le uova da 7 lire l'una, il burro da 140 a 150 lire al kilo, la toma 50 lire. Passiamo al vestiario. Tela da camicia da uomo L. 80 al metro, stoffa da lana per vestito di uomo o da donna 500 lire al metro, un paio di scarpe, sia da uomo che da donna 1200 lire, la lana filata 1000 lire al kilo.
Come stagione abbondanti in segala e patate, scarissima in fieno e avena e orzo. Giugno, luglio e agosto senza pioggia. Grande nevicata il 18, 19, 20 novembre circa 80 centimetri il mese di dicembre, assai metri.
Sull’incursione degli Anglo Americani del 31 dicembre sulla capitale francese il numero delle case completamente distrutte amonta a 275 e i fabbricati gravemente danneggiati oltre 200, sganciando le bombe da una alteza superiore ai 6000 metri.
1944
 
Pochissima neve, estate secca.
Il 16 gennaio 6 giovani di Rochemolles andando a caccia sono sorpresi dai Tedeschi che spararono contro di loro, uccidendone uno certo Masset e ferendo gravemente un certo Vallory. Gli altri sono riusciti a fuggire. Per rappresaglia il comando tedesco ha fatto sgombrare tutto Rochemolles. In due giorni persone e bestiame sono venuti a rifurgiarsi a Bardonecchia nella case disabitate. Dovettero trasportare viveri e foraggi per passarvi l'inverno, col bando se dopo il 20 gennaio vi trovavano una persona dal piano inclinato ai confini Francesi sarebbero  passati per le armi.
Nei pascoli di Millaures due guardiani di bovini trovarono una bomba inesplosa, la presero in mano. La bomballoro esplose nelle mani mutilandoli che morirono tuti e due dopo poche ore, questo accadde il 19 luglio e il 6 settembre il comando tedesco requisì 53 muli dei proprietari delle quattro frazione di Bardonecchia.
Il 4 settembre le bovine pascolando nei prati della montagna Orres fecero esplodere una mina delle sparse dai Tedeschi sul territorio di Millaure. Una bovina rimase morta sul colpo e diverse ferite. Il giorno 12 settembre gli inglesi spararono dal colle Desacles, le bombe esplosero in parte per la difensiva, e parte vicino agli abitati di Millaures, il tiro si ripeèi l'indomani.
Il 14 settembre i Tedeschi fecero saltare la galleria Freius l'imbocco nord. Lo stesso giorno una compagnia di Tedeschi traversò la galleria Freius con i loro muli perfino con mucche prese ai Francesi, vennero dormire nella case del Prerichard servendosi di foraggi nelle case. Il 27 settembre il cannone nemico sparò sopra Bardonecchia, dannegiando diverse case e ferendo diverse persone. Il 29 settembre il comado tedesco fece portare 3 quintai di fieno a ogni particolare, al peso pubblico.
Il 20 ottobre venne in cursione con gli aeroplani sulle case facendo salire i morti a 722 fra i quali 286 bambini e 750 feriti. Il 27settembre il nemico sparò con bombe incendiarie sopra Melezet, bruciando 4 case. 11 dicembre si sparò di nuovo su Bardonecchia, dannegiando diverse case. Il 22 dicembre il cannone sparò su Borgo Nuovo per diverse ore, danneggiando diverse case, risparmiando nemmeno un vetro alle finestre. Verso la fine di settembre 23 persone del Melezet, andarono a ritirare le loro bovine dalla montagna di Valle Stretta furono tutti presi prigioneri dal nemico. Ora al fine del 44 non si ha nessuna nuova delle persone e delle bovine. Ecco tutti gli avvenimenti più importanti del 1944. Ora vengo a darvi un cenno come si vive..
Da Torino a Bardonecchia a ocorrono 3 giorni per fare il viaggio un treno che parte da Bardonecchia alle 15 e uno che parte da Torino alle 6 con diversi trasbordi causa dei ponti saltati, e mancanza di locomoltori tutti mandati in Germania dai Tedeschi.
Passiamo a citare i prezzi di tutto quanto dobbiamo comperare. Per un vestito da uomo occorre spendere 3000 lire, una camicia 400 lire, un paio di scarpe da uomo 2500 lire, del filo da cucire, del sapone, dei chiodi, le botteghe ne sono completamente sprovviste. La roba mangiativa, il riso costa L. 8,05 al kilogrammo, la pasta, la farina di meliga, non se ne trova più. Alla popolazione invece del pane si è dato del grano, che la popolazione deve provvedere a farlo macinare e fare cuocere. Il sale è tesserato, ne danno che 200 grammi al mese per persona e al mercato nero vale 200 lire al kilogrammo. La carne al macello si paga 150 lire al kilogrammo. Le bestie da lavoro, un mulo o mula dai 3 a 10 anni vale da 70 a 80 milla lire, una bovina da latte da 25 a 30 milla, una capra da 4 a 5 milla lire, una pecora 2 milla lire. I maiali da levamento, deve pagarsi 300 lire al kilogrammo peso vivo. Il latte si vende fino al 15 lire al litro, il burro 400 lire al kilo, le patate si vendono 10 lire al kilogrammo, le uova a 15 lire l'uno, le galline 300 lire l'una, il vino si paga 50 lire al litro, la segala si vende fino a 1000 lire al quintale.
Siamo alla fine del 44, il comando tedesco non ha ancora pagato nè muli nè foraggi requisiti. E delle persone del Melezet prese a la Valle Stretta non ne sanno nessuna nuova.
Per i fieni della montagna Orres il comando tedesco ha dato solo dal 6 a 15 agosto, prima di quell'epoca non fu permesso a nessuno di andare sui territori sopra Grange Garnier, tutti i prati rimasero da pulidare (pulire). Tutta la zona dalla Comba del Matuza alla Gran VIe fino a Combe Ripè, non si è potuto fare niente fieno, nemmeno legna causa del terreno minato. Stagione abbondantissima in patate, ordinaria in cereali, scarsissima in fieno, l'inverno 1944-1945 non vi è proprietario che abbia più di due bovine.
1945
 
Siamo in aprile la guerra continua sempre più terribile continuano le incusioni in Italia e Berlino e su tutta le città della Germania facendo numerose vittime nei borghesi. Il 20 marzo gli Anglo Americani spararono dai forti francesi su Bardonecchia, danneggiando molte case, sportando il braccio e una gamba a un certo Seren Camillo.
I viveri scarseggiano sempre più, i treni da Torino a Bardonecchia quattro treni al giorno, e sempre di notte, certe settimane passano diversi giorni che non vi è nessun treno, i partigiani rempono le linee e sempre il trasbordo a Pontventou. Tutti i magazzini sono sprovvisti di tutto, fino il sale giunge a Bardonnecchia appena una volta al mese distribuendone che 100 grammi al mese per persona. Il tabacco alla tessera. Essendo tutto alla tessera e la tessera sprovvista di tutto. Tutto si compera al mercato nero cioè dei produttori a prezzi enormi. Il latte a 15 lire al litro, il burro a 600 lire a kilo, la toma a 200 lire al kilo, la carne 300 lire al kilo, le patate a 25 lire al kilo, le uova a 17 lire l'uno, il pane in bottega con la crusca a 20 lire al kilo. Passiamo al vestiaro, le scarpe da uomo 3000 lire al paio, da donna 2000 lire, una camicia da uomo 800 lire, un vestito da uomo da 6 a 8 milla lire.
Il bestiame, una mula da 10 a 20 anni costa da 100 a 150 milla lire, un asino 40 mila lire , una bovina da 45 a 50 milla lire, un asino 40 milla lire, un abovina da 45 a 50 milla lire, una capra 10 mila lire, una pecora non meno di 3 mila lire. La segala e il grano non hanno prezzo, il vino a l'ingrosso si paga 70 lire al litro al minuto 80 lire al litro. Il fieno, i Tedeschi lo pagano 600 lire al quintale e la paglia 300 lire al quintale. Siamo a metà aprile, Bardonecchia è sempre occupata dai Tedeschi e pochi alpini Italiani. Gennaio, febbraio e marzo secchi. Oggi 8 aprile domenica il? il terreno coperto di neve. Il 24 aprile i Tedeschi hanno fatto saltare i ponti della ferrovia da Bardonecchia a Meana 6 ponti ferroviari furono completamente distrutti. E diversi ponti della provinciale pure completamente distrutti da Meana a Bardonecchia, non abbiamo nessuna communicazione nè nessuna posta.
La strada da Millaures a Geneis fu pure distrutta, seminando mine sulla strada, che nessuno osa transitare. La sera del 27 diversi Tedeschi in ritirata sono venuti con le armi a farsi dare viveri e alloggio a mezza notte di quella sera partirono tutti dirigendosi verso Torino. Però a Alpignano trovarono una grande resitenza contro i partigioni e si fece molta strage e vittime umane. L'indomani dal Montginevro giunsero i Francesi che venero presidiare Bardonecchia. Il 28 aprile si nominò un comitato di liberazione per il buon ordine. Si suonarono tutte le campane della vicaria di Bardonecchia in segno di liberazione. Hanno passato Mussolini per le armi con diversi caporioni del fascismo. I Tedeschi hanno reso le armi agli Americani che li hanno presi tutti prigionieri. I Tedeschi hanno chiesto l'armistizio senza condizione ai Russi, Inglesi e Americani. Ora quasi tutta l'Europa è sotto le tre potenze alleate. Tutto il Piemonte è governato dagli Americani. Continua la scarsità di viveri, tutto alla tessera, a prezzi esorbitanti. Siamo alla fine del 45 la merce continua a aumentare, le scarpe da uomo costano da 5 a 6 milla lire, da donna 4 milla lire, le vestimenta aumentano tutti i giorni, però anche i nostri prodotti sono molto di prezzo. Le patate si vendono 30 lire al kilog, le uova 22 lire l'uno, il burro 650 lire al kilogrammo, la segala 2000 mila lire al quintale. Si paga 1400 lire per macellare un suino, 4000 lire per macellare una bovina. Il latte si vende 35 lire al litro. Quasi tutta l'Italia è sempre occupata dagli alleati. In Piemonte una grande delinquenza, bade di disoccupati e delinquenti girano sulle strade e nelle cascine con mano armata per  svaligiarle, la polizia non è sufficiente per assicurarli alla giustizia. Le amministrazioni comunali sono affidate a consigli provvisori, composti da un rappresentante per ogni frazione, Melézet, Millaures, Rochemolles fanno sempre comune con Bardonecchia.
Siamo alla vigiglia delle elezioni politiche e amministrative. I raccolti dle 45 sono stati in generale molto scarsi che adesso fine d'anno siamo riforniti dagli Americani. Quattro giorni alla settimana, il pane viene sostituito dalla farina di meliga. Inverno quasi sprovvisto completamente di neve, primavera e estate asciuttissimi, si é raccolto la metà del raccolto ordinario
1946
 
Abbiamo circa un metro di neve e fredissimo, ciò che ci fa sperare un migliore raccolto per il 1946.
Oggi 1 febbraio vediamo giugere il 1 treno a Bardonecchia con transbordo a Ponte Ventoso. Da maggio 45 al 1 febbraio, il servizio dei viggiatori fu fatto da due coriere al giorno, pagando 100 lire per l'andata e 100 lire per il ritorno de Bardonecchia a Susa. Da Susa si proseguiva per Torino in treno, spesso con carri merci avendo i Tedeschi, rovinato e esportato gran parte del materiale ferroviaro.
Lo sgambro della ferrovia del Freius continua alacremente, diverse squadre lavorano giorno e notte, si tratta di milioni di metri cubi di materiale da sportare. Due cento metri di volta a rifare. In certi punti lo scoppio delle mine provocò un vuoto nella montagna di quaranta metri di altezza, tutto da sportare. Si prevede che per tutto il 1946 i treni non andranno a Modane.
Verso il corrente luglio, hanno transitato i treni da Bardonecchia a Modane, per tutto il 46 su un solo binario. Le ferrovie sono aumentate, per i trasporti delle merci e viaggiatori. Si pagano 134 lire di sola andata a Torino, un solo biglietto.
Tutto aumenta. Si paga il pane miscelato 30 lire al kilo il pane senza tessera a 180 lire al kilo, il riso a 80 lire al kilo, la pasta della tessera 30 l, senza tessera 180 lire, la carne 600 lire al kilo, il vino 100 L. al litro. Zucchero e caffè se ne vede di rado. Il latte 40 lire al litro. Un vestito da uomo si paga sei di lana 300 lire al metro e 1500 lire di fattura. Si paga 1000 lire per ferrare un cavallo. Il grano si vende 8000 lire al quintale, la segala 6000 lire, le patate 40 lire al kilo. Le uova 30 lire l'uno, il fieno 400 lire al quintale. I boschi di costruzione, si pagano 3000 mila lire al metro cubo e 400 lire al quintale legna da bruciare. Il bestiame, un mulo dai 3 ai 10 anni dai 200 a 300 mila lire, però i cavalli un po’ meno, un asino da 50 a 60 milla lire. Una bovina da 150 a 200 mila lire, una pecora 8 mila lire, una capra 6 mille lire. Tutto quello dipende dal poco valore della nostra lira anche che tutto sia alla tessera. Dobbiano ricorrere all'America per il grano.
Stagione media in tutto, fino a gennaio poca neve.
1947
 
Annata secca. Giugno, luglio, agosto senza una goccia di pioggia. Raccolti scarsi in tutto, il grane vale ancora 14 mila lire al quintale, la segala 12 mila lire, lo zucchero circa 600 lire al kilo, le patate si vendono ancora 40 lire al kilo. Le bovine valgono ancora dalle 100 alle 120 mila lire. Verso la fine di novembre si é aperto la strada passando sotto la casa di Allizond Benigno. Il comune paga a Allizon 5? mila lire di esproprio.
1948
 
Il 28 aprile 1948 è morto lo scriverite di questo libro Sign. Guiffrey Celestino a 79 anni di età. Nella stessa casa lo sostituisce il figlio Guiffrey Andrea che continua a scrivere su questo libro gli avvenimenti più importanti.