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 | Histoires vécues (hier)/Storie vissute (ieri) 
 
 Manuscrit Pierre Allizond
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							Id es Almanacco Piemontese
 per l'anno 1793
 per l'uso di Pietro
 Allizond
 di Millaures
 
 
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 | Les Français ayant donné une requisition pour faire consigner
 toute la superflicité des grains et
 foins. Chacun consigna fidelement
 tout ce quil avoit, croyant etre
 toujours maitre de disposer de
 ses biens comme auparavant, et
 point du tout. Dans le courant du
 mois de juin, tout ce qui avoit été
 consigné fut versé dans les magasins
 de la Republique, la comm(unau)té de
 Millaures fournit pour la part
 vingt cinq setiers seigle, dix setiers
 de froment ou barbarea, dix setiers
 dorge et trois setiers de pois ou feves,
 en outre quarante-sept emines
 davoine. Le tout nous fut payé
 au maximum, ou taux de la Rep(ublique).
 
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 | Savoir : le pur froment fut payé 14tt le quintal a poids de marc,
 la barbarea, ou meteil 12tt, le bled
 seigle 10 tt, lorge 9tt, lavoine
 14tt toujours le quintal poids de marc,
 les legumes furent payées 3s la livre.
 De façon quil fallait trois emines de
 bled seigle pour faire un quintal qui etoit
 payé 10 tt en assignats. Cependant le
 pain ne saissait de se vendre 20 sols
 en assignats la livre, ainsi que je lai
 payé moi même dans la Savoye, et, dans
 le Briançonnais, ou jai été en voyage. Dans
 ces temps la, de façon quon payait
 autant un pain de dix livres a poids de
 pays, quon nous estimoit un quintal de
 seigle a pois de marc. Touts les denrées
 furent fournies par les particuliers qui les
 avoient consignés et non en corps de com(unau)té.
 
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 | Il sétoit de même consigné vingt-six moutons, ou brebis, qui les avoit consignés
 dut les fournir, et ils furent estimés
 tous vifs par deux experts, et payés à
 13 s. la livre, toujours à poids de marc.
 On avoit donné la consigne de
 35 quintaux de foin, et autant
 de paille, tout fut fourni par qui
 lavoit consigné, et payé, savoir le
 foin 6 tt le quintal, et la paille 3 tt.
 Le 29 messidor selon leur stile qui etoit
 au commencement du mois de juillet, lons
 nous avons reçu un ordre de fournir tous
 les vieux foins et toute la vieille paille
 qui se trouveroit chés les particuliers. Il se
 trouva encore 34 quintaux à poids
 de marc, et 7 ou 8 q(uintaux) p(oids) de paille, non
 obstant que chacun conserva ce quil put.
 
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 | Le 2 thermidor nous reçummes un ordre de fournir 6 toises de bois pour
 cuire le pain p(our) la troupe à Oulx, le
 bois fut payé a 32 tt la toise
 Dans le commencement du mois daout
 nous eummes une requisition pour
 fournir dans la vallée de Bardonnêche
 mille quintaux de foin, la part de
 notre com(unau)té fut 112 q(uintaux) p(oids) nous avons
 commandé à tous les particuliers de porter
 chacun leur part, le 17 chacun fut dès le
 grand matin, et chemin, et comme la
 plupart preparent leurs charges la
 veille, le foin setant un peu radouci, le
 garde magasin nommé Jars, mauvais
 comme la grêle, eut la complaisiance
 de faire demeurer le jour entier tous les
 particuliers à Oulx pour y faire secher
 leur foin, quil ne leurs foins quil ne
 
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 | trouva passées à sa fontaine. Le magasin etoit dan leglise dOulx
 chacun transporta son foin dans les
 prés des Chanoines pour les y faire secher
 car il se mit en tete de ne pas même
 regarder sils etoient sec ou non, jusques
 à deux heures après midy, il sen perdit
 une grande quantité. Dans le mois
 de septembre, nous eume une autre requisition de semblable
 quantité de 1000 q(uintaux) p(oids) de foin dans
 la vallée, elle devoit être fournie
 au 22 7bre, quelques communautés
 porterent à peu près leur contingeant,
 il ny eut dans la notre que quelques
 particuliers qui en porterent. Car peu
 dans cet intervalle les ordres changerent,
 lon nous mit toutes nos mules, en
 requisition, soit mules ou mulets,
 chevaux ou juments. Pour cet effet
 nous reçummes un ordre des les emmener
 
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 | ordre de faire descendre à Oulx toutes les bêtes lendemain 19 7bre toutes les
 bêtes de sommes qui avoient été marquées.
 cet ordre fut executé, toutes les betes de
 sommes, mules, ou mulets, chevaux,
 ou juments des vallées de Cesane, Oulx,
 Bardonnêche, Salbertrand, Deveis,
 Colombans, et Pragelas, ou étoient les
 troupes françaises, tout fut amené led(it).
 jour dix neuf 7bre 1794 à Oulx.
 La deux cens trente trois mules ou
 juments furent enlevées par les Français
 et marquées à la cuisse droite avec un
 fer rouge dune R surmontée dun bonnet.
 lR signifiant Republique, et le bonnet
 etoit le bonnet degalité. Toutes ces bêtes
 furent payées, le plus bas prix fut de
 400 tt le plus haut de 950 le prix
 semble considerable mais il ne lest pas.
 
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 | Les 25, 26 et 27 juillet 1793, jai employé trois journées pour aller à
 Suse repondre à la requete dAlexandre
 Guiffre devant monsieur le prefet, et jai
 payé 1 tt 10 s à Monsieur Garellis Procureur au
 nom de la com(munau)té.
 Allizond cons(eille)r
 
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 | Car je partis le lendemain pour aller à la foire au BourdOisans, et je payai
 une petite mule de 4 mois 850 ttt
 Dautres payerent à Nevache des jeunes
 mulets 900 tt en assignats, quon auroit
 eu pour neuf loüis en argent.
 Douze mules de Millaures furent
 prises par les Français, cinq de celles qui
 avoient été marquées en echapperent.
 Le 22 7bre des commissaires delegues
 furent dans notre co(mmunau)té pour prendre
 la consignation des fourrages et des bestiaux
 qui existaient chés les particuliers. Chacun
 la donna assés modiquement, mais cela
 nempecha pas quon nous fit des fortes
 requisition, car le 26 7bre nous recummes
 une requesition qui ordonnait à la vallée
 de Bardonnêche de verser dans le delay
 de cinq jours sur Plampinet, et les près
 
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 | la quantité de quinze mille cinq cens quintaux de foin à poids de marc,
 la portion de Millaure etoit de
 mille quintaux.
 Le 5 8bre la vallée eut une
 requesition de 530 setiers dorge
 ou avoine. La part concernant
 Millaures etoit de 70 setiers.
 Le 9 8bre la vallée eut une fameuse
 requisition en bestiaux de
 deux cens nonante cinq vaches ou
 bufs, et de trois milles sept cens
 cinquante neuf moutons, ou brebis.
 La part qui concernait Millaures
 etoit de 22 vaches et de 420
 moutons, ou brebis. Le 11 8bre il
 faisait beau voir à Bardonnêche, car
 entre le 11 et le 12 toutes les betes
 
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 | furent fournies à la Republique. il resta quelques moutons à fournir
 dont les communes croyaient avoir
 grace, même Bardonnêche avoit
 retenu quelques vaches, mais point
 du tout, aucune reclamation ne fut
 exaucée, ni par le com(mi)té des guerres,
 ni par le général. Peu de temps après
 on envoya des troupes dans les comm(unau)tés
 pour faire accelerer le versement des
 fourrages, lordre arriva aux
 commandans des troupes de semparer
 des premiers troupeaux quils trouveraient,
 ils se saisirent même de plusieurs
 vaches quils trouverent dans le plan
 de Bardonnêche, qui paissaient, et
 de quelques troupeaux, pour avoir jusquà
 ce quils eurent le nombre complet
 quils avoient demandé, ensuite ils
 renvoyerent le reste.
 
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 | Sur la fin du mois daout un ordre fut donné dans toutes les com(munaut)és
 quil falloit que toute recolte en grain
 fut retirée, et battue au 11 7bre.
 Comme la chose etoit impossible,
 le monde ne sen mit pas en peine.
 Ce terme écoulé il arriva par ordre
 du général lieutenant 300 sapeurs ou pionniers
 dans nos vallées pour faire battre les
 grains, et même pour aider, car
 les conseils étoient obligés de les placer
 chés les particuliers ou ils savoient quil
 y avoit du grain à battre, et ils y
 travailloient. Nous en avions 9 neuf à
 Millaures, non compris un caporal.
 Au 10 8bre tout fut battu,
 quant au versement des fourrages dont je
 nai gueres parlé cy devant les cinq jours
 quon nous avait donné pour delay estant
 passés sans quil y eut presque aucun
 foin transporté comme la demande,
 
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 | étant hors de nos forces, il arriva dans toutes les communes des préposés pour
 faire transporter les fourrages, et pour
 faire preparer des charges pour les
 mulets de la Republique qui furent
 envoyés dans les communes pour le
 transport du foin, il y eut encore des
 brigadiers dans toutes les communes, pour
 faire charge, et partir les convois
 il y eut dans notre commune jusques
 a 100 Mulets qui partirent dans un
 jour, toutes les betes de somme de la
 com(munau)té, etoient obligées de porter tous les
 jours. Il y avoit dans les grandes com(munau)tés
 jusqu'à 250 et 300 mulets de la
 Rep(ubli)que. Tous les habitans des environs de
 Briançon venoient par corvées pour
 transporter nos foins. Quand on ne pût
 passer par lEchelle on passa par le
 
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 | Montgenevre et il y eut environt 800 mulets qui portoient au
 Montgenevre du foin des vallées
 conquises. La confusion etoit si grande
 que les com(munau)tés perdirent beaucoup de
 foin, notre com(munau)té en perdit environt
 100 qup.
 Il y eut encore dans notre vallée une
 requisition qui nous fut donnée le 12
 9bre pour tout le chanvre, et toute
 la graine dudit chanvre. On nous
 avoit ordonné den faire un
 magasin dans chaque com(munau)té.
 Chacun fournit ce quil jugea à
 propos, ensuite on fit une
 perquisition dans Bardonnêche et
 dans Beaulard, les Arnauds. Millaures
 
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 | fu exemptée par le mauvais temps qui survint.
 Le 23 8bre on nous demanda la taille
 de 1794 et en cas que nous neussions
 pas payé toute celle de 1793 on nous
 demandoit ce qui était arrieré.
 Je fus moi même à Oulx depuis le
 27 jusquau 30 8bre inclusivement
 pour y recevoir payer la taille au
 payeur de la guerre, qui se monta
 a 4163 tt 10 s y compris limpot
 extraordinaire du tiers daugmentation
 de taille que le Roy nous avoit imposé
 dernierement. Le cinquieme daugmentation
 de la monnoye Piemont en celle de
 France.
 Pour y recevoir le payement de tout
 ce qui avoit été fourni à la Republique.
 
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 | Savoir les vaches furent payées à raison de 35 tt 8 s ? le
 quintal poids de marc
 les moutons à 42 tt
 lavoine à 11 tt le quintal
 le foin à 4 a poids
 la paille à 1 tt 16 s de marc
 le bois a 32 tt la toise
 Jai reçu en tout
 le prix des vaches 1243 tt
 moutons 3308
 foin 4130
 avoine 242
 paille 138
 bois 192
 ports 25 :10
 9278 :10
 jai payé la taille 2163 :10
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 7115
 
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 | Le 13 9bre au matin au point du jour les Français ont enfin évacué
 nos vallées sans nous faire
 aucun mal. Contre lesperance
 de tout le monde qui craignoit
 fort le pillage, le feu, ou la
 requisition des hommes. Graces
 au général Vallette qui prit toutes
 les peines possibles pour empêcher
 que les soldats ne fissent du mal.
 Graces aussi aux Messieurs de
 la Tourette, deux freres dont lun
 avocat, et lautre archipretre de la
 prevoté dOulx, lequel ayant eu
 chés eux en logement le general
 tant quil resida dans le pays
 intercederent beaucoup pour la
 patrie, et luy rendirent des services
 immenses.
 
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 | Lan mil sept cent qatre vingt seize vingt quinze je dis 1795 les Français tinrent tous
 les postes avantageux sur les montagnes
 au tour de nos vallées, ils vinrent
 de temps en temps faire quelques
 patrouilles dans les vallées. Les
 Piemontais se tinrent à Oulx et
 allerent plusieurs fois attaquer les
 Français dans leurs postes avancés
 prirent un garde aux montagnes
 de Pellouse dites Vallon et, firent
 quelques prisonniers en dautres endroits
 et perdirent aussi quelques uns des leurs
 surtout au Montgenevre ou ils
 donnerent une attaque, qui leur
 reussit mal, et ils y perdirent
 quantité de monde.
 
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 | Lan 1795, et le vingt-huit du mois daoût sur le tard est arrivée
 une tempête dont on navoit pas
 vû la semblable depuis plus de 40 ans,
 à Millaures, on sensemençoit le guerey
 dessus les champs de devant la Broüe
 et devant le Rochas etoient les uns
 ensemencés, les autres non, la saison
 avoit été seche, la terre netoit pas
 ferme. Dans lespace denviron un
 quart dheure que dura seulement
 la tempête la terre resta soulevée
 et partit tout à coup aux endroits
 ou la tempête avoit donné le plus qui
 fut surtout le le guerey de devant la
 la Broüe, et devant le Rochas, le Fraissinet
 en fut exempt. La tempête nalla pas
 plus loin du serre des Cosset du Rif
 Perilleux quelques maisons et jardins
 en furent endommagé la pluie
 continua et cette année la on sema
 presque tout après Notre Dame de
 septembre les bled furent beaux.
 
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 | Lautome fut beau, lhiver léger, car la terre fut decouverte
 jusquau vingt deux janvier,
 le temps chaud. Je parlerais de
 la recolte quand je laurais due.
 La recolte fut très modique
 Lherb la mauvaise herbe
 domina beaucoup , et le
 bled se vendit lannée
 suivante jusqu'à onze
 livres le setier à Suze,
 mais dans le pays il ne
 passa jamais guere
 dix livres.
 
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 | Le 15 may 1796 se firent des conclusions de paix entre
 La République française, et le
 Roy de Sardaigne. Le citoyen
 Charles de la Croix député de la
 part de la Republique, et messieurs
 le Comte de Ravel et chevalier de Tonsa?
 de la part du Roy setant portés a
 Paris. Les d(ites) conclusions furent
 signées par le Roy le 15 jun suivant.
 Ensuite le général Bonaparte
 dont la renomée setend dans
 toute lEurope penetra dans
 lItalie avec son une armée
 formidable
 
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 | de la quelle il savait admirablement se faire aimer, y prit des
 villes qui navoient jamais
 cédé a aucun ennemi, comme
 Mantoue, remporta des
 victoires insignes sur
 le pape et lempereur,
 les força de faire la paix
 avec la France aux
 conditions les plus avantageuses
 pour cette republique. De
 la il marcha contre la
 Venise qui avait refusé à
 notre Roy allié avec la France
 les trésors quil luy avoit confié
 en depot avant la paix.
 
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 | Le 5 may 1797 au matin la neige etait sur les blés dont
 une partie etait fleurie, le reste
 non, on promit une procession
 à St André pour le lendemain
 troisième fête de pentecôte.
 Crainte de la gelée, nous parlerons
 de la recolte en son temps.
 La recolte fut mediocre.
 Contre lesperance de plusieurs
 qui croyaient tout perdu
 lannée suivante 1798 fut
 fort abondante en grains, surtout
 en tremois, il netait point venu
 de neige pendant lhyver et
 la saison fut douce.
 
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 | Lan 1805, la saison ayant été fridre, il ne tomba point e pluie  lautomne
 pour rendre la terre propre a ensemencer,
 les blés ne purent naitre qua la
 Toussaints, on croyait tout perdus
 mais lhyver fut leger, et
 le printemps doux, la recolte de 1806
 fut une des plus abondantes,
 en grain, surtout dans la montagne.
 
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 | Recette pour guerir les vaches roides.
 Il faut leur couper les ongles
 et les saigner aux quatre pieds
 leur coupant longlon quelles
 ont derriere les quatre pieds
 jusqu'à ce quil saigne, ensuite
 les frapper avec une baguette, le
 sang noir doir sortir par trois petites veines
 quand on cesse de frapper, le sang
 cesse de venir, le remede a été
 éprouvé.
 On les connoit quand elles sont
 couchées, elles tiennent les jambes
 étendues.
 
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 | Le 4 may 1794 jai reçu 10 tt de ma sur Françoise.
 Jai payé les susdits 10 tt a ma soeur
 dans le courant du mois de septembre
 même année.
 Elle sest mariée avec Clement
 Tournour fils Jean de cette parroisse
 le 6 septembre 1794
 Le 18 8bre meme année est née ma
 fille Marie Françoise, a été baptisée*
 le lendemain 19 jour de la dedicace de
 nos eglises 3e dimanche doctobre. Pour
 parrain a été Hippolite Garnier fils
 André, sa marraine ma soeur Elizabeth ;
 le 13 9bre est née la fille de Clement
 Tournour, et de ma sour Françoise a été
 baptisée le lendemain 14 par Alphonse Faure son parrain
 mon frere Jean Bap(tis)te. Sa marraine
 Theres Reüil fille de Louis.
 On lui a donné le nom de Therese
 *(en marge : a été baptisé par monsieur Masset
 faisant fonction curiale).
 
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 | Le 20 may Jai payé 10 ? port dun ordre de la part du
 général Vallette pour ? la consigne
 des grains, bestiaux, et fourrage
 en datte du 1er prairial lan 2d
 de la republique française.
 Le 28 may de lannée jai payé 13 s
 à Joseph Michel dOulx qui mest a
 rapporté une lettre dOulx avec avis
 de donner la notte des fournitures
 par nous faites au magasin dOulx
 en foin et pailles
 
 
							tt = livre tournoise
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